21 et 22 juin 2025 Maison de la Poste, Brussels
Publié le 01 mai 2025
La gestation pour autrui existe aux États-Unis depuis plus de 40 ans et reste, à ce jour, le pays le plus sûr sur le plan juridique et éthique. Son voisin, le Canada, possède également des lois favorables, mais les délais d’attente interminables pour être mis en relation avec une femme porteuse rendent le processus émotionnellement difficile pour de nombreuses familles. Après le COVID, les délais d’attente aux États-Unis ont augmenté temporairement, mais de nombreuses agences ont réussi à les réduire à moins de 4 mois.
Alors pourquoi certains futurs parents choisissent-ils encore des pays comme le Mexique ou la Colombie pour la GPA ? La réponse est simple : en raison de la hausse des coûts aux États-Unis, de nombreux parents d’intention ne peuvent pas financer un parcours complet de GPA aux États-Unis et se tournent vers des pays où la pratique n’est pas légale, mais pas non plus expressément interdite.
Ne serait-il pas moins cher de créer des embryons au Mexique ou en Colombie ? Bien que ces pays proposent des forfaits tout compris, leurs taux de réussite ne sont pas comparables à ceux des cliniques américaines. De nombreux témoignages rapportent que des futurs parents doivent subir plusieurs transferts d’embryons et changer de femme porteuse avant d’obtenir une grossesse réussie.
• Les taux de réussite des cliniques mexicaines et colombiennes varient entre 55 % et 60 %.
• Aux États-Unis, ces taux dépassent 75 % lorsqu’un don d’ovocytes et une femme porteuse sont utilisés.
De plus, dans ces pays, le don d’ovocytes est légalement anonyme :
• Seules des informations limitées (phénotype) sont fournies sur la donneuse.
• Aucune photo n’est disponible pour les futurs parents.
Or, pour beaucoup, le choix de la donneuse d’ovocytes est une étape essentielle du parcours. Aux États-Unis, il est possible d’obtenir plus d’informations, photo, video etc.. et même d’envisager un contact futur avec la donneuse.
Face à ces enjeux, certains futurs parents optent pour des programmes hybrides proposés par certaines cliniques américaines :
1. Création des embryons aux États-Unis, garantissant des standards élevés de succès et de sécurité.
2. Transfert des embryons vers le Mexique ou la Colombie pour implantation dans une femme porteuse, réduisant ainsi les coûts globaux.
Cette approche permet :
• De bénéficier du savoir-faire des cliniques américaines.
• D’avoir des taux de réussite élevés.
• De limiter les coûts élevés d’un parcours 100 % américain.
Des entreprises spécialisées assurent le transport des gamètes et embryons avec des assurances, réduisant ainsi les risques. De plus, conserver certains embryons aux États-Unis permet de sécuriser le projet en cas de changement de législation dans ces pays.
Les futurs parents doivent se poser les bonnes questions avant de s’engager dans un programme hybride :
• Peut-on communiquer directement avec la femme porteuse ? Certains témoignages indiquent que ce n’est pas possible en Colombie ou au Mexique, mais cela n´est pas totalement vrai. Certaines agences souhaitent juste limiter le contact entre les parents et la femme porteuse. Une relation directe avec la femme porteuse est essentielle pour son bien-être et sa motivation tout au long du parcours donc je vous reccomande de choisir une agence qui permet ce contact. Il est faux que la FP ne souhaite pas communiquer avec les parents, au contraire…
• Quel est le processus de sélection des femmes porteuses ?
• Qui les recrute : l’agence ou un intermédiaire externe ? Trop d’intermédiaires peuvent indiquer des pratiques douteuses.
• Sont-elles psychologiquement et socio-économiquement évaluées par un professionnel ?
• Ont-elles choisi cette démarche librement ou ont-elles été contraintes par leur situation financière ?
• Doivent-elles voyager dans un pays inconnu pour accoucher ? Cela peut être assimilé à de la traite humaine et pourrait compliquer les démarche juridiques.
• Quelle est la procédure légale à la naissance ?
• Qui est inscrit sur l’acte de naissance ?
• Combien de temps faut-il rester sur place après la naissance ?
• Y aura-t-il des complications pour rentrer dans votre pays d’origine ? ou de retranscrire l´acte ou d´adopter?
Il existe des programmes hybrides éthiques avec des prestataires soucieux du bien-être du bébé, de la femme porteuse et des futurs parents mais il faut poser toutes les questions.
Lors de la prochaine conférence WISH FOR A BABY, n’hésitez pas à poser des questions aux prestataires pour mieux comprendre leurs offres et leur éthique et de passer par notre table San Diego Fertility Center pour en savoir plus sur notre américain et programme hybride.
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